Autant l'avouer tout de suite; la nuit avait été courte, très courte - et peut-être même un peu trop - pour Brendan. Il était rentré chez lui non loin de trois heures du matin après avoir passé la soirée dans ce bar bondé et bruyant, et était maintenant, à à peine sept heures du matin à se balader dans les rues de la grande New York. Certes il était mort de fatigue et ses yeux lui piquaient, mais il était maintenant trop tard pour lui pour aller se coucher ; il était réveillé, il le resterai. Alors il flânait lentement dans les rues, observant les gens tous aussi stressés les uns que les autres se bousculer sans pitié. Et il riait. Oui il riait, et parfois même jusqu'aux larmes. Il ne comprenait pas pourquoi une ambiance si tendue flottait sur la ville. Lui vivait si lentement et si posément. Enfin bref, ici n'est pas le sujet. Ce dernier et bien que, mort de fatigue et les yeux tombants, le jeune Ealey poussait à cet instant même la porte de ce Starbucks qu'il fréquentait quotidiennement. Le bar était désert du à l'heure bien matinale, et le jeune homme ne profita donc pour prendre le temps de saluer le serveur avant de passer commande ; un frappucino caramel, pour ne pas changer. Le bar était si vide que, même pas cinq petites minutes plus tard, il franchissait à nouveau la porte du bar pour aller s'asseoir à l'extérieur et profiter du soleil qui se levait lentement. Ca pouvait paraître stupide, mais il adorait ça. Il avait beau être en t-shirt, il n'avait pas froid. Oui, en t-shirt à sept heures du matin ça pouvait peut-être paraître bizarre; mais c'est tout ce qu'il était jsutement ; bizarre. Alors tranquillement assis sur sa chaise, il sirotait avec plaisir sa boisson, non sans toujours observer les habitants de la Big Apple. Comme tout bon habitué du café, il finit sa boisson rapidement, et reprit rapidement le chemin de la route, flânant encore et toujours dans les rues désertes, observant minutieusement les les vitrines des magasins dans lesquels il passerait certainement faire un tout dans l'après-midi. Il aimait bien ça, faire du shopping. Sans pour autant y être accro, il prenait plaisir à s'offrir de nouveaux vêtements, mais surtout de s'acheter de nouvelles chaussures. Il vouait un culte à ça, les chaussures. S'il le pouvait, il s'acheterait tout les magasins de chaussures de cette planète, afin de pouvoir changer à sa guise. Mais non, il ne pouvait pas. Alors il se contentait de ce qu'il avait, appréciant chaque fois un peu plus ses nouvelles paires de chaussures. Ouais, ça faisait féminin; il le savait, mais il assumait.

Tournant tout naturellement au détour d'une rue, il s'arrêta cette fois plus concrètement devant une certaine vitrine, ses yeux s'arrêtant plus longtemps sur chaque vêtement passant devant ses yeux. Il avait l'air beau, arrêté là au millieu d'un trottoir, les yeux suppliants fixés sur la vitrîne de ce grand magasin. Ouais, autant l'avouer, il avait vraiment l'air con. Alors, se reprenant légèrement, il se dirigea vers la grande porte en verre du magasin afin d'y entrer, mais non, il n'en eut pas l'occasion. Sans avoir eu l'occasion d'éviter le choc, une jeune femme lui rentra dedans, faisant malencontreusement tomber les nombreux sacs qui encombraient ses bras sur le sol. Un léger sourire pris place sur les lèvres de Brendan ; ces femmes, toutes les mêmes. Alors que la jeune femme se confondait en excuse, il s'agenouilla en face d'elle afin de l'aider à ramasser ses affaires.

Prit-il le soin d'adresser à la jeune femme avant de lever les yeux vers la fameuse inconnue. Tiens tiens. Le sourire qui ornait déjà ses lèvres s'agrandit encore d'un cran lorsqu'il reconnu le visage de la jeune Philopator. Johanna, il l'avait connue sur waitlove; certainement une de ses plus belles rencontres ; la plus belle ? enfin bref. Il aimait discuter avec elle, elle avait toujours la petite phrase pour rire, bien que parfois elle lui semblait timide. Il fallait toujours qu'il aille lui parler s'il voulait qu'une conversation se crée entre eux deux. Mais il ne s'en plaignait pas, ça avait plutôt tendance à le flatter. Il ne comptait plus le nombres de messages qui étaient adressés au compte de la jeune égyptienne, tellement ils étaient nombreux. Il se contentait donc de continuer à la citer dans la majorité de ces messages et de profiter de ses réponses. Il observait toujours la jeune femme en face de lui, la fixant de ses yeux bleus. Elle était bien plus belle dans la vraie vie, bien qu'elle soit déjà superbe en photo, on s'entend.